NAVIGATION. Samedi 28/02/09.

Aujourd’hui nous passerons l’équateur pour la première fois en bateau. Michele le chef, et Ferdinand le serveur souhaitent nous préparer un barbecue pour fêter ça. En attendant, nous observons l’océan du haut de la passerelle, un temps instable nous offre le spectacle de gros nuages pluvieux au loin, nous passons entre les orages.

L’alarme sonne, nous voyons tout l’équipage au point de rendez vous en cas de danger sur le dernier pont, portant leur casque, gilet de sauvetage et combinaison de survie. Nous descendons chercher nous aussi notre attirail, mais au retour, le commandant en second n’est pas content de nous tous, il rouspète car nous avons trop pris notre temps. Simulation complète avec montée dans le canot, on boucle nos ceintures, on prépare les vivres et les rations d’eau, on démarre le moteur. On a même cru qu’ils allaient nous basculer à l’eau! bref, la prochaine fois nous aurons moins de 2 minutes, sinon un avertissement. Mais que pour l’équipage j’imagine!

Nous observons les coordonnées sur le GPS, nous passons dans l’hémisphère Sud à 18H15, sous un ciel à l’aquarelle.

Voici la ligne de l’Equateur, disons, un peu avant, un peu après, un peu tout autour.

Michele vient nous chercher en criant «balena,balena»,  bien sûr on sort en courant, et on se reçoit un seau d’eau sur la tête, Ferdinand et Ali sur le pont du dessus se bidonnant.

Le barbecue est prêt, mais nous mangerons à l’intérieur, temps instable. Les gars ont préparé une grande table pour que nous puissions manger tous ensemble, avec le commandant, son second, les ingénieurs et la bande. Croyant être à l’abri d’un autre seau d’eau en se mettant près du barbecue, on se fait quand même à nouveau asperger au jet d’eau cette fois ci.

Ali, chef cuisinier Indien pour l’équipage Indien et ses acolytes.

Nous avons juste le temps de prendre une douche avant de dîner, d’étendre notre linge. Michele nous a préparé une pizza, puis nous a grillé la viande qu’il avait acheté en Argentine lors de la dernière rotation: côtes d’agneau, rumsteak, poulet, côtes de porc, avec des frites. Après la pizza dur dur, mais obligation de goûter à tout. En dessert, une superbe glace décorée. Michele, tu nous as régalé. Le commandant et ses collègues parlent très peu, nous sommes intimidés, mais dès le repas terminé, la soirée prend une toute autre tournure: l’équipe de restauration essaie de nous faire sortir, certains mordent, Thille et moi nous sommes déjà fait avoir, nous restons à l’intérieur... en croyant être à l’abri dans la salle commune... mais rien n’a pu les arrêter, ils sont entrés carrément avec les tuyaux à l’intérieur, inondant littéralement la pièce, les canapés aspergés, le plafond aussi. Ali et Ferdinand arrivent à nous claquer des oeufs sur la tronche, il y en a de partout, puis attrapent Thille, Kurt, Luca et Simone et les finissent à la farine. (Sandra et moi arrivons à nous planquer, j’ai pu prendre ces photos.) C’est le carnage entre le pont, la cuisine et la salle commune. Le couloir est inondé. Deux jeunes de l’équipage qui jouaient aux dames pendant ce temps et qui n’ont visiblement aucun sens de l’humour ont été rapporter ce qui ce passait au commandant en second, celui-ci arrive et pousse une gueulante qui nous refroidit tout de suite. Pas parce que nous faisions les andouilles, mais parce que nous faisions les andouilles à l’intérieur. Il avait raison, Ferdinand et les autres attaquent le ménage à la raclette, en pouffant de rire l’orage passé.

Ils n’ont pas voulu qu’on les aide. C’était notre baptême du passage de l’équateur, c’était cool de nous préparer cette surprise et de jouer comme ça avec nous. C’était quand même une sacrée pagaille, et la soirée à été vraiment géniale. Par contre, nous n’avions plus rien à nous mettre, et nos cabines sont devenues des buanderies. Le plus dur a été de se débarrasser de la pâte que le mélange farine eau oeufs a crée dans les cheveux de Thille.


01/03/09. Ce matin la vue est extraordinaire, il n’y a pas de vent du tout, une petite houle ondule et l’océan est de velours, les nuances de bleu changent en fonction du nuage qui passe, c’est doux, l’air est chaud, l’océan est féminin ce matin. C’est d’une beauté absolue, c’est tellement calme...

Le petit-déjeuner est différent ce matin, il y a toujours les focaccias et le pain frais tout juste sorti du four, il y a en plus des yaourts, des corn-flakes, et des beignets sucrés tout chauds délicieux. Le commandant en second est dans la cuisine avec le chef, Simone nous traduit, il s’excuse d’avoir crié sur l’équipe hier, il s’en veut, cet homme est tellement sympa! Alors Michele s’excuse aussi, et pour se faire pardonner va faire un bon repas. En effet, le chef nous fait des pâtes fraîches à la main, aussi bonnes que celles de mon grand-père, avec une sauce aux crevettes.

Ensuite, gambas grillées!!! tout est trop bien sur ce bateau. On a envie que ça dure plus longtemps, déjà deux semaines de passées à la vitesse d’un éclair.

Et ça, c’est le nombre d’heures effectuées par le Grande Buenos Aires depuis 2003, l’année de sa mise en service.

Lundi 02/03/09. Aujourd’hui visite des machines et de la passerelle. Giacomo, le commandant en second nous fait une visite détaillée du cargo, des garages, aux moteurs, puis nous laisse en compagnie des ingénieurs mécaniciens qui essayent malgré le bruit de nous expliquer des tas de choses. On a pas tout compris bien sûr, alors j’ai fait répéter plusieurs fois la consommation du cargo pour ne pas vous dire de bêtises: 63000 litres de fuel lourd par 24h!

Alors voilà, nous sommes le 14/03/09, cela fait 30 jours que nous sommes sur ce cargo, et nous nous apprêtons à débarquer après le repas.

Les douaniers sont très gentils avec nous, l’un d’eux nous donne sa carte en cas de problèmes...

Difficile de dire au revoir... Nous avons passé un mois en colonie de vacance, Michele, Ferdinand et les autres nous ont tellement amusé pendant ce voyage que l’on a du mal à se quitter. Michele nous invite à venir le voir au Brésil pendant ses vacances prochaines, nous irons sûrement le voir à Salvador de Bahia.

Après la fournaise, le confort de la passerelle avec vue par la fenêtre!

Au moment de la visite, nous sommes au dessus de 4000m d’eau outremer, à 28°,  et qui donne envie de faire un plongeon.


Nous apprenons que des lois très strictes interdisent aux cargos de passer par dessus bord tous leurs déchets sous peine de gros problèmes si toutefois on en déterminait la provenance dans tout l’Atlantique Nord, de l’Angleterre au golfe du Mexique.

(c’est pour ça qu’ on les voit balancer toutes les poubelles, plastique compris, en plein Océan Atlantique Sud, là où la loi n’existe pas) et on ne parlera pas du nettoyage des cuves... le sillage n’est pas toujours bleu...)

Bref, cette visite a duré la journée entière, l’équipage a répondu à toutes nos questions, ils ont bien pris le temps de nous expliquer tout ce qui nous intéressait, et on les en remercie.

SALVADOR DE BAHIA, le 3/03/09.

Nous longeons les côtes Brésiliennes toute la journée, depuis ce matin nous voyons des plages et des dunes désertes de plusieurs dizaines de kilomètres. L’approche de Salvador de Bahia nous fait un drôle d’effet après l’Afrique, nous voilà à Miami!!!

Bon, c’est à peu près dans l’ordre...

3 énormes poissons non identifiés nageant à la façon des requins, et grands comme des dauphins se promènent, je saute sur l'appareil photo, après coup, je m'aperçois que ce sont 3 énormes daurades coryphènes. Magnifique poisson, et pauvre de lui, si bon!

Le soleil se couchant nous permet de réaliser des photos aux tonalités chaudes, la lumière est parfaite et donne à la vieille ville près du port des couleurs cinématographiques, les vieilles églises de l’époque coloniale se détachent d’une végétation exotique, palmiers, bananiers, ficus divers. Exactement comme on se l’imagine en rêve. Nous sommes chanceux de voir le soleil se coucher sur Bahia, et plus encore de pouvoir sortir et goûter l’ambiance nocturne de cette ville très touristique mais aussi très authentique.

Les gars de l’immigration prennent tout leur temps pour établir nos visas, nous trépignons d’impatience, au bout de 2 heures, les revoilà avec nos passeports, nous en faisons des copies et zou, nous sommes tous dehors, menés par Sandra, notre copine de voyage Brésilienne. Trouver une banque qui accepte nos cartes visas n’est pas une mince affaire, nous finirons par en trouver une dans la zone piétonne, qui se trouve au haut d’un ascenseur publique nous déposant dans la vieille ville. C’est pratique, il n’y a pas de taxi à prendre, 15 min à pied depuis le bateau et nous y sommes.

Cette ville est splendide, l’ambiance est à la hauteur de nos espérances, animations dans toutes les ruelles, des groupes de samba et de percussionnistes nous ravissent les oreilles. Le rythme nous prend, nous voilà tous en train de gigoter, Sandra connaît les chansons par coeur, elle est aux anges, et nous aussi. Les petites roulottes qui vendent les cocktails dont la fameuse caïpirinha sont de partout, les bars et boutiques passent de la musique à fond, reggae, bossa-nova, samba...

Beaucoup de petits vendeurs ambulants de colliers de graines et de perles nous accostent, c’est une ville touristique. Malheureusement la mendicité est omniprésente, nous cédons parfois, mais on ne peut pas toujours, c’est très éprouvant de voir des enfants allongés par terre dans un état critique.

D’autres en meilleurs état rivalisent d’imagination pour attirer notre attention, un grand écart, un numéro de jongle, du baratin, et ça marche, on achète un petit quelque chose.

Kurt veut à tout prix acheter des bouteilles de cachaça, on trouve une boutique/bar qui en vend à 5 réais la bouteille, soit 2 euros à peu près, alors on ne se prive pas, nous achetons avec du sucre et une quarantaine de citrons verts, afin de continuer la fête sur le bateau demain.

Obrigado Salvador de Bahia!!!

JEUDI 5/03/09. RIO DE JANEIRO. Nous entrons dans la merveilleuse baie de Rio de Janeiro, le soleil est couché mais les lumières de la ville et de la lune nous éclairent suffisamment le paysage, nous passons entre les pains de sucre à l’aspect fantomatique, et on ne peut s’empêcher d’imaginer quel devait être l’émerveillement des premiers navigateurs à la vue de ce panorama étrange et féerique, la forêt vierge à la place de ces immeubles, les plages accueillantes et sauvages...hum, ça devait être si beau en ce temps là!

Nous avons de la chance encore une fois, les ouvriers n’attaqueront le boulot que tôt le matin, ce qui nous laisse toute la journée de vendredi pour se promener un peu.

Nous nous levons tôt, le petit dej vite expédié car nous souhaitons profiter le plus possible de la ville. Mais, les distances entre chaque point d'intérêt, et les embouteillages seront des entraves à nos envies...

Nous attrapons un bus gratuit dans le port, transportant les ouvriers jusqu’à la sortie. Un homme très gentil discute avec Sandra et lui propose de nous présenter un ami taxi qui nous guidera toute la journée. Ce gentilhomme nous escorte à pied jusqu’à la gare routière, une trotte, et nous prête son mobile pour discuter avec le chauffeur.

Il nous faudra deux chauffeurs car nous ne tenons pas tous dans un, pas de problème, un autre ami arrive et s’entend avec nous sur le tarif. Ils nous demandent 50 réals par personne pour nous guider et nous attendre lors de nos visites. C’est très abordable.

Cet homme nous laisse et nous embrasse fort, comme s’il était de la famille, c’était surprenant et adorable. Il a fait tout ça pour nous gracieusement.

Direction vous l’aurez deviné: le Corcovado, eh oui, on y échappe pas, mais c’est incontournable ne serait-ce que pour la vue et la montée de ce pic de 700 m qui nous permet d'apercevoir des papillons morpho bleus métallique et d’autres: oranges, jaunes, tous de très grande taille. Ce domaine est un parc naturel, la végétation est luxuriante et ça fait du bien de se retrouver dans la forêt tropicale.

Jésus est grand!!! Ben oui, on peut le confirmer! Sculpté en 1931 Par français: Paul Landowski, mais dessiné par Carlos Oswald. C’est la plus grande sculpture Art-déco du monde. La vue sur la baie est grandiose, et la température aussi! Encore obligés de boire de la bière, ou des jus de maracujas frais!

On entend des cigales tropicales, et les papillons sont toujours parmi nous.

Nos taxis nous trimbalent au pain de sucre, au pied duquel se trouve une jolie crique, puis nous emmène sur le bord de plage, Copacabana évidemment. Jolie plage au sable blond clair, avec une très belle piste cyclable tout le long. Tous les Dimanches, à ce qu’il paraît, la circulation est interdite du côté de la plage pour laisser la foule jouer au ballon, au volley, rollers, vélo, musique et danse etc...sympa.

Il fait 37°, on en peut plus, mais pas le temps de prendre un bain, le temps passe vite, et malheureusement nous passons plus de temps en voiture qu’à se promener à pied.

Luca ne se sent pas très bien justement à cause de la chaleur, les amoureux rentrent au cargo.

Le chauffeur nous emmène manger dans une Churrasqueria, ici nous pesons notre assiette et le choix est terriblement varié: on craque pour les bananes cuites, les patates douces, les taros, les avocats, les crudités fraîches, et les viandes et saucisses de toutes sortes en train de griller dans une immense rôtissoire, on se lèche les babines. Nous invitons notre chauffeur pour le remercier de sa gentillesse. Au moment de passer à la caisse, nous sommes encore étonnés du petit prix: 5€ par personne, en comptant les boissons, et vous nous connaissez, on ne se laisse pas mourir de soif ni de faim!

Après ça petite séance internet oblige, il ne nous reste plus beaucoup de temps mais il faut s’y mettre, nos familles n’ont plus de nouvelles depuis un moment.

La séance internet est un calvaire, 37° dehors, alors dans une pièce sans clim avec une vingtaine d’ordinateurs qui tournent, sans parler de tous les e-mails préparés à l’avance que je ne peux pas ouvrir sur ces machines...crrrrr, mais nous sommes très contents de recevoir vos messages, merci à tous, et désolée, je n’ai pas eu le temps de répondre à tout le monde.

Pas le temps non plus d’aller au jardin botanique, vraiment dommage. Il est déjà temps de retourner au cargo. Comme pour Salvador, nous espérons revenir car Rio est magnifique.

Nous partons dans la nuit, et naviguons aussi toute la journée pour atteindre Santos. Le quai n’est pas libre, nous devons attendre deux jours au large à l’ancre, ce qui me laisse le temps de structurer le site.

Deux jours de glandouille, c’est étrange, le temps paraît passer plus lentement lorsqu’on est à l’arrêt. Le nombre des cargos autour de nous augmente, il y en a maintenant 25. Pourtant Santos est le plus grand port d’Amérique du Sud, mais pas assez grand encore apparemment!

Nous n’avons qu’une envie...piquer le rafiot de sauvetage pour se rendre à terre, mais bon, ça ne passerait pas inaperçu...

Dimanche soir: tout le monde peut sortir, mais il est 22h30, alors Thille et moi hésitons, nous décidons de descendre quand même du bateau pour rejoindre Simone, Kurt et quelques gars de l’équipage, mais lorsqu’ils nous voient, ils nous disent que là où ils se rendent n’est pas un endroit approprié pour les femmes, c’est un endroit pour marins. C’est bon, on a compris, on rentre au bateau.

SANTOS, Lundi 9 Mars : Luca et Sandra nous quittent aujourd’hui, ils débarquent pour se rendre à Florianopolis, où habite Sandra. Ils vont nous manquer les amoureux. Bonne chance! Nous sortons tôt bien que certains ne soient pas très frais :-), un taxi arrive en 10 mn, on lui demande de nous déposer au jardin botanique. Nous n’avions pas eu le temps à Rio, pas question de manquer celui-ci.  C’est un parc représentant un peu la biodiversité du Brésil. Quelques Agoutis, tortues et paons en (semi) liberté, ainsi que des volières emprisonnant de magnifiques spécimens d’Aras et de Toucans. L'intérêt de cette visite ne réside qu ‘en le fait de pouvoir profiter d’un moment de fraîcheur dans un semblant de jungle. Accueil très sympathique.

Le 05/03/09. BEACH PARTY.

L’ambiance Brésilienne nous habite maintenant, alors on fait la fête sur le pont arrière du bateau, atelier caïpirinha et musique, Manu Chao est avec nous grâce aux électriciens du cargo qui nous ont prêté une rallonge. Ali nous apporte des chapatis et des plats indiens pour l’apéro. Trop gentil. C’est son dernier jour de travail, demain il prendra l’avion à Rio pour rejoindre Bombay.

L’heure du retour approche, nous avons la permission de minuit, il ne faut pas traîner, pourtant nous aimerions rester un peu plus. Nous pensons revenir dans les parages avec le camion car cela nous vraiment plu.

Nous marchons ensuite jusqu’à la plage en passant par des petites rues avec quelques commerces, nous passons par carrefour par curiosité et pour tirer quelques sous. Nous marchons ensuite sur le sable, la plage est immense, plusieurs kilomètres, et cet endroit est parfait pour les surfeurs. Les petites rues sont jolies, en revanche, le bord de l’océan est construit de tours immenses et laides. Heureusement la plage est bien aménagée, piste cyclable, zone pavée piétonne, toilettes publiques.

Autre point négatif: tous les cargos au loin attendant leur tour au port. ça ne donne pas envie de nager, malgré la bonne température de l’eau.

Nous nous trouvons un petit boui-boui pour manger, et là encore, un accueil charmant. Nous sommes très sensible à l’accueil généreux de tous les gens que nous rencontrons sur notre chemin depuis notre première escale. Les Brésiliens nous plaisent beaucoup, le Brésil aussi.

Nous poursuivons dans les rues de Santos, quartier St Vincento. C’est vivant, beaucoup de commerces, Thille et moi aimons beaucoup cette ville, l’ambiance y est très calme, on ne ressent aucun stress.

Nous n’avons pas envie de retourner au bateau si tôt, mais comme d’habitude, nous avons la permission de 16h, et difficile d’expliquer au taxi notre destination, le port étant si grand. Celui-ci mettra une heure pour retrouver notre cargo.

Nous naviguons deux jours en mer pour joindre Zarate, en Argentine, puis une journée sur le Rio de la Plata, l’eau est marron, on se croirait sur le Maroni.

Nous avons à nouveau droit à une alerte, au feu cette fois ci, et pas question de traîner, alors nous voilà tous de nouveau sur le pont supérieur avec nos équipements.














Le chenal est très étroit, lorsqu’un cargo nous croise, il faut que l’un des deux attende pour laisser passer l’autre., et à la nuit tombée, on peut entendre grenouilles et grillons. Nous renouons avec les moustiques aussi!


Vendredi 13/03/09, ZARATE, ARGENTINE.

La brume laisse apparaître la végétation tout doucement, la rive est magnifique. Nous nous préparons à descendre, pour trouver un spot wifi, cette fois ci, j’emporte le portable.

Mais...impossible de publier le site, j’ai essayé mais la connexion étant tellement lente, deux heures après j’essayais encore, mais obligés de retrouver le cargo, alors j’ai dû abandonner. Désolée d’avoir mis tant de temps à faire cette mise à jour, je commençais aussi à désespérer de vous donner de nos nouvelles.

Alors voilà, Zarate est une petite ville très paisible et bien agréable pour manger un bout. Au fait, j’ai laissé tombé les albums photos sur le site, du moins pour le moment, trop lourd et trop long à publier. (ça nous oblige à trop boire dans les bars wifi!!!)  Je les enverrai sur FLIKR ou autre, je réfléchi ou attend vos suggestions.

Quelques images à l’approche du canal:


Quand il pleut, ça fait pas semblant. Le soleil réapparaît, il fait très chaud. Les couleurs sont magnifique, nous attendons l’ordre des pilotes pour entrer dans le canal du Rio de la Plata.

Un petit aperçu de Zarate.

Alors voilà, il faut maintenant dire au revoir à tous nos amis, c’est difficile, nous avons passé un mois ensemble comme en colonie de vacances, et à la fin tout le monde pleure, enfin presque car nous avons aimé tout l’équipage, et cela a été réciproque apparemment, nos interminables embrassades ont agacé les douaniers qui attendaient après nous!

(Merci Michele pour l’invitation au Brésil, nous viendrons te rendre visite à Salvador de Bahia, merci Ferdinand pour nous avoir fait rigoler à chaque repas, merci Ali, merci Giacomo, merci Manish, merci Mateo, merci à tous....)

Mais ils ne nous en ont pas tenu rigueur, les papiers sont vite fait, et un des douaniers nous donne sa carte pour que nous le contactions en cas de problème. Très appréciable.

Suite carnet 5.